Les violences sexistes commises par des élu.e.s, un mépris de démocratie

Communiqué du mardi 14 février 2017

Vendredi 10 février, un adjoint à la mairie d’Andres (Pas-de-Calais), a été mis en examen après avoir poignardé sa compagne à deux reprises. Cette affaire n’est qu’une énième illustration de la volonté de destruction que portent les violences sexistes. Elle est d’autant plus choquante que ces violences ont été commises par un élu, mandaté pour représenter les citoyen.ne.s.

Les personnes investies d’un mandat électif se doivent d’être exemplaires dans leurs actions, exigence qui leur est conférée par leur fonction de représentation.

L’association ECVF – Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes – dénonce tout au long de l’année les violences sexistes, et notamment celles commises par des politiques, car ces violences méprisent la démocratie.

En tant qu’association d’élu.e.s de tous partis politiques démocratiques, et de collectivités territoriales, engagé.e.s pour faire reculer les violences faites aux femmes, ECVF réitère son appel à légiférer sur l’inéligibilité des élus définitivement condamnés pour violences.